Maroc- Méditerranée- Union
AGENCE DE PRESSE AFRICAINE
Le Maroc, plateforme réflexive du projet de l’Union pour la Méditerranée |
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APA-Rabat (Maroc) Le projet de l’Union pour la Méditerranée (UMP), qui sera lancé officiellement dimanche à Paris en présence de 44 chefs d’Etat et de gouvernement, a conféré, dès le départ, au Maroc une place de choix dans la démarche réflexive pour lancer le projet et lui baliser le chemin de la pérennité. C’est à la ville marocaine de Tanger (nord) que le président français Nicolas Sarkozy a lancé, le 23 octobre dernier, ce projet qui se veut une plateforme « idoine » de coopération multidimensionnelle entre le nord et le sud via notamment les pays qui se partagent le pourtour méditerranéen. Une idée que le chef de l’Elysée a défendue « bec et ongles » tellement elle englobe une approche de « multilatéralisation », de partenariat, d’interdépendance et d’une nouvelle génération de coopération. Encore une fois c’est à la ville impériale de Fès (nord est du Maroc), en juin dernier, que le projet a été mûrement réfléchi en la présence d’un florilège d’experts des deux rives de la méditerranée pour notamment éviter les blocages et dépasser les hésitations. Cette rencontre n’a pas manqué de révéler, au grand jour, que certains pays, comme la Libye, ne croient pas en « la légitimité » de cette nouvelle structure. A mi chemin, les chantiers de l’UMP montent d’ores et déjà au créneau comme la dépollution de la Méditerranée, le plan solaire, les autoroutes de la mer, l’accès à l’eau, la protection civile, la création d’une agence pour la promotion des PME. Y figurent également des projets sur la gouvernance pour favoriser les investissements des entreprises dans les projets liés à l’eau, mise en place d’une autoroute maritime entre Alexandrie et Tanger, un plan solaire méditerranéen, un espace scientifique pour mettre en réseau les pôles d’excellence, indique-ton . Le sommet de Paris promet une brochette de thèmes clés pour la région et pour le démarrage effectif de «l’Union » tels l’environnement, le développement durable, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’éducation et la culture. Des thèmes aussi bien variés que décisifs qui en disent long sur l’élan de cette démarche, aux yeux des observateurs, appelée à être imprimée d’une « volonté politique infaillible ». Selon l’Elysée, les projets à mettre en marche feront appel au « financement communautaire » mais aussi aux instances compétentes comme la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, les agences de coopération en plus du secteur privé. Limitée au départ aux deux rives de la Méditerranée, l’UMP, avant même son lancement, s’est transformée en une «grande union » de 44 membres dont les 27 de l’Union européenne (UE). Cette union concntre un marché frôlant les 800 millions d’âmes. |
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YB/aft/APA |
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12-07-2008 |
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